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 Diffusion des chansons à la radio : le quota de trop !

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AuteurMessage
rico972
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rico972


Messages : 189
Date d'inscription : 06/06/2015

Diffusion des chansons à la radio : le quota de trop ! Empty
MessageSujet: Diffusion des chansons à la radio : le quota de trop !   Diffusion des chansons à la radio : le quota de trop ! Icon_minitimeJeu 24 Sep - 18:05

Après la loi sur les renseignements, maintenant c'est à notre liberté d'écoute qu'ils s'attaquent ... C'est quoi la suite Evil or Very Mad Evil or Very Mad


Un amendement a été adopté en commission à l'Assemblée nationale, en catimini, dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 septembre 2015 qui vise à plafonner la diffusion des chansons francophones les plus plébiscitées par les Français à la radio.

Cette mesure qui porte gravement atteinte à la liberté éditoriale des radios, est dictée non pas par un souci de la défense de la chanson française mais par des intérêts bien compris de l'industrie du disque, qui cherche à détourner les auditeurs de leurs radios gratuites pour les diriger vers des plates-formes payantes et dont ils sont, pour les plus importants d'entre eux, par ailleurs actionnaires.

Déjà, les radios sont soumises, depuis 1994, à des quotas de diffusion de titres francophones, qui peuvent aller de 35 à 60 %.
Des contraintes devenues inadaptées et obsolètes, voire disproportionnées, au regard d'une production francophone délaissée par les producteurs, et d'un environnement concurrentiel dont le numérique a profondément bouleversé les équilibres.

Entre 2003 et 2014, en dépit des dispositifs d'aide considérables dont bénéficie la filière musicale, la production francophone s'est effondrée de plus de 60 % !
Pis, aujourd'hui, 83 % de la production française n'est pas francophone !

Entre-temps, l'industrie du disque est devenue l'alliée objective des plates-formes de streaming à la demande.
Les majors, notamment, ont conclu de multiples accords avec ces plates-formes, quand elles n'en sont pas directement actionnaires.

Sur ces supports, l'industrie du disque ne se soucie pas de la concentration des titres : seuls 2,5 % des artistes bénéficieront de plus de 90 % de la consommation sur les réseaux sociaux.
C'est dire leur considération pour les artistes…

Face à ces géants mondiaux du numérique, totalement dérégulés et désormais associés aux puissantes majors du disque, les radios françaises ne se battent pas à armes égales.

Cet amendement est la mesure de trop : s'il prospère, les radios auront paradoxalement plus de liberté dans les choix des chansons étrangères que pour l'exposition des chansons francophones.

Le véritable enjeu se situe dans notre capacité à maintenir la compétitivité des radios françaises, offrant par sa diversité éditoriale française exceptionnelle une très large offre de musique gratuite, accessible à tous, et garantissant une rémunération équitable à tous les producteurs, majors comme indépendants, aux artistes, aux musiciens, etc. face à ces nouveaux concurrents numériques dont on connaît tous le désintérêt manifeste pour notre exception culturelle.

Ce sont ces défis qui devraient aujourd'hui retenir l'attention du gouvernement et du Parlement.

Durcir encore les obligations des radios en la matière exposerait ce fragile dispositif à un éclatement inéluctable.
Nous appelons le gouvernement à prendre une position ferme contre cette proposition, dont nous espérons qu'elle sera retirée au plus vite du projet de loi « création, architecture et patrimoine ».

Nous demandons aux députés de faire preuve de sagesse et de ne pas voter cette disposition liberticide, dangereuse pour l'avenir des radios françaises et, surtout, qui va à l'encontre des goûts musicaux de la jeunesse.

Les entreprises radiophoniques françaises n'accepteront pas de se voir imposer de nouvelles contraintes qui méconnaissent gravement leurs univers concurrentiels et les difficultés auxquelles elles font face.
Les radios sont ouvertes au dialogue avec les parlementaires et le gouvernement, pour éviter de laisser prospérer toute nouvelle réglementation inadaptée et regrettable pour leur compétitivité et leurs auditeurs.

Source Les Echos.fr
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